Kamina, le 19 août 2020 (www.apsmerdc.org) :  En marge de la Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire, le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires en République Démocratique du Congo, BCAH ou OCHA (acronyme anglais pour Office for the Coordination of Humanitarian Affairs), Département du Secrétariat de l’ONU, met en lumière les héros de la vie réelle cette année qui aident à construire un monde meilleur. « Parcourir sur des tronçons peu praticables, traversés par des cours d’eau et des forêts avec en toile de fond l’insécurité et la présence des animaux sauvages a été pour moi un grand risque, mais animé par le leitmotiv  des humanitaires, je me suis senti animé par le sentiment de servir les autres, rien que servir », dit Nestor Max LUTUMBA, Chargé de Communication  de l’APSME. Témoignage.

Je réponds au nom de Nestor Max LUTUMBA MBUYI, je suis Responsable de la Cellule de Communication de l’APSME ONG, Action pour la Promotion de la Santé de la Mère et de l’Enfant. Mais, j’appuie aussi l’équipe de suivi et évaluation dans la mise en œuvre des projets de mon organisation. Etant jeune humanitaire, j’ai des sentiments de totale satisfaction à apporter ma contribution dans la construction d’un monde meilleur.

Il y a deux ans que j’ai commencé à faire le terrain, je dois l’avouer que j’avais suffisamment peur de parcourir certaines contrées à longueur des journées pour suivre les activités de quelques projets mis en œuvre par mon organisation à travers le pays. Par moment, je me suis senti entrain d’exposer ma vie au détriment de celle des bénéficiaires finaux des interventions de mon organisation. Parcourir sur des tronçons peu praticables, traversés par des cours d’eau et des forêts avec en toile de fond l’insécurité et la présence des animaux sauvages a été pour moi un grand risque, mais animé par le leitmotiv  des humanitaires, je me suis senti animé par le sentiment de servir les autres, rien que servir, car dit-on il y a du plaisir en donnant qu’en recevant.

L’image la plus fraîche qui est dans ma mémoire est l’un des  premiers voyages humanitaires  entre la ville de Kamina vers le territoire de Kaniama dans la Province du Haut Lomami, au sud de la République Démocratique du Congo. C’était un véritable baptême de feu. Il fallait découvrir la route et ses raccourcis, apprendre à endurer les panes de la moto (crevaisons, noyade du carburateur…), braver la peur face au danger et que sais-je encore. Communicateur de formation et de carrière, je me suis transformé régulièrement dans mes missions sur terrain en observateur averti pour découvrir les éléments constitutifs de toute une civilisation. Le système des valeurs entre différentes communautés retiennent jusqu’à  jour mon attention et mon admiration. Certes, il apparaît évidemment que les besoins demeurent immenses pour éradiquer les maladies, épidémies et tous les problèmes qui touchent à la santé et même à la vie au sein de la population congolaise, les humanitaires doivent s’investir et demeurer au service de la communauté.

En marge de la Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire célébrée ce 19 août, j’adresse une pensée pieuse à tous les  acteurs humanitaires nationaux et internationaux qui mouillent leurs maillots pour être au servir de la communauté. Ma gratitude va aussi à l’endroit de tous les bailleurs de fonds pour leur contribution dans l’atteinte des Objectifs du Développement Durable. Je nous adresse  un message d’encouragement et de motivation profonde.

Hommage à tous les humanitaires !

Que vive l’aide humanitaire !

Cellule de Communication.