Kinshasa, le 22 mai 2019 (www.apsmerdc.org) : La salle des réunions du Pullman Hôtel dans la Commune de la Gombe a servi de cadre ce lundi 20 mai 2019 à la présentation des résultats de l’évaluation globale de la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) en République Démocratique du Congo (RDC). Cette présentation a été organisée par  le Fonds de Nations Unies pour la Population (UNFPA) en RDC en collaboration avec le Canada, la Suède, le Royaume Uni et l’Onu Femmes.

Après le mot de bienvenu, trois temps forts ont marqué la cérémonie. Il s’agit de la présentation des résultats de l’évaluation conjointe des programmes de lutte contre les violences sexuelles en RDC entre les années 2005 et 2017, du panel de discussion sur les résultats de l’évaluation couronné par une série des questions-réponses et de divers mots de circonstance. Ces mots ont été prononcés notamment diverses personnalités. Parmi elles, on cite les Représentants du Canada, du Royaume Uni, de l’Union Européenne, de la Conseillère Spéciale du Chef de l’Etat en charge de la violence faite aux femmes et de la Ministre du Genre, Famille et Enfant.

Au terme de cette réunion, quelques suggestions ont été faites telles que la multisectorialité de la lutte, le renforcement de capacités  des ONG locales, l’implication des hommes dans la lutte contre les violences faites à la femme et l’appui des organisations non gouvernementales féminines.

Organisation congolaise œuvrant dans plusieurs domaines dont les Violences Basées sur le Genre, l’Action pour la Promotion de la Santé de la Mère et de l’Enfant (APSME) a été représentée à cette activité par son Directeur Pays. Elle exécute depuis trois ans aux Nord et Sud-Kivus un projet sur le renforcement du système d’approvisionnement en médicaments et accès des survivantes des violences sexuelles et violences sexuelles basées sur le genre aux soins de qualité. C’est un projet financé par le Royaume de Pays-Bas à travers l’UNFPA et la Caritas Congo.

Nestor Max LUTUMBA.