Lubumbashi, le 14 novembre 2019 (www.apsmerdc.org ) : De retour à la tête d’une délégation de l’Action pour la Promotion de la Santé de la Mère et de l’Enfant à la revue à mi-parcours du Projet VIH&TB NMF2, Dr Jean MAPELA, Project Manager à ce projet dans la Division Provinciale de la Sante du Haut Lomami, revient sur le déroulement de cette revue dans une interview à lire ci-après. « Si nous unissons nos forces, il est possible de vaincre la tuberculose à l’horizon 2035 comme le propose le PNLT et réduire la prévalence du VIH dans notre Pays… », a-t-il déclaré ce jeudi 14 novembre 2019. Et d’ajouter « j’en appelle à la conscience de la communauté sur la dénonciation de cas de violences sexuelles ».

Question 1 : Vous revenez d’une mission dans le cadre du Projet VIH&TB NMF2, pourriez-vous nous dire en quoi elle a consisté ?

Réponse : Effectivement, nous étions à Lubumbashi pour participer à une revue de l’évaluation mi-parcours de la mise en œuvre du projet COD-C-CORDAID VIH/TB NMF2 de 2018 au S1 2019.

Question 2 : Quand exactement et où a-t-elle eu lieu ?

Réponse : La revue a eu lieu à Lubumbashi dans la Province du Haut Katanga du 04 au 08 novembre 2019.

Question 3 : Quel a été l’objectif à la base de cet atelier, quels ont été ses différents participants et leurs provenances ?

Réponse : La revue avait plusieurs objectifs entre autre l’évaluation de la performance des SR (Sous Récipiendaires), l’identification de goulot d’étranglement afin de proposer les pistes de solution à travers l’élaboration d’un plan de redressement sous la supervision d’un membre des clusters. Il y avait plusieurs participants venant de la Hollande, Kinshasa, Tanganyika, Sankuru, Lomami et Kananga. Il faut noter qu’il y avait aussi les Représentants des différents programmes (PNAM, VIH et TB) venant de Kinshasa.

Question 4 : Quels ont été dans l’ensemble les grandes activités inscrites au cours de cet atelier ?

Réponse : Il y avait plusieurs activités : les présentations des résultats par les  différents SR, les présentations des différentes CDR (Centrale de Distribution des médicaments), les ateliers en groupes pour l’élaboration de plan de redressement, la présentation des nouvelles orientations GAS surtout dans la transition TLE vers TLD ainsi que la présentation d’une ligne verte pour l’alerte de cas de SVBG et de rupture des intrants dans les structures.

Question 5 : Quelles ont été concrètement les grandes leçons tirées au sortir dudit atelier ?

Réponse : Il est difficile de décrire toutes les leçons apprises, mais à titre d’exemple je peux citer  la transition du TLD qui concerne tous les PVVIH, la performance d’un indicateur influence les autres, comment travailler avec les différents partenaires pour éviter les ruptures des intrants.

Question 6 : Que pensez-vous faire pour améliorer vos interventions dans le cadre du projet que vous exécutez ?

Réponse : La première piste pour améliorer nos interventions est de faire d’abord la restitution avec toute l’équipe puis analyser ensemble nos faiblesses sur base des résultats et orientations données par le PR afin d’élaborer un plan de redressement interne qui sera évalué régulièrement.

Question 6 : Auriez-vous encore quelque chose d’autre à ajouter en dehors des aspects abordés dans cet échange ?

Réponse : Si nous unissons nos forces, il est possible de vaincre la tuberculose à l’horizon 2035 comme le propose le PNLT et réduire la prévalence du VIH dans notre Pays. J’en appelle aussi à la conscience de la communauté sur la dénonciation de cas de violences sexuelles. Ensemble si nous voulons, nous pouvons. Je vous remercie.

Propos recueillis par Nestor Max LUTUMBA.